31 mai : Journée mondiale sans tabac
Créée en 1987, la Journée mondiale sans tabac a pour thème cette année : la convention cadre de l’Organisation mondiale de la santé pour la lutte anti-tabac. En répondant à l’appel de l’OMS, les pays renforceront leur capacité de réduire morbidité et mortalité liées au tabagisme passif et actif. Le tabagisme est, actuellement, la plus importante épidémie évitable que doit affronter la communauté sanitaire. La convention cadre de l’OMS est une réussite à diffuser en faveur de la santé publique.
L’OMS rappelle que le tabagisme provoque actuellement la mort d’un adulte sur dix sur la planète et est la deuxième cause de décès au niveau mondial. La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac est le premier instrument mondial de lutte contre le tabagisme.
Premier traité à avoir été négocié sous les auspices de l’OMS, ce texte est entré en vigueur en 2005 et est déjà l’un des traités à avoir été le plus rapidement et largement accepté dans toute l’histoire des Nations Unies. Établi sur la base de données factuelles, il réaffirme le droit de tous les peuples au plus haut niveau de santé qu’il est possible d’atteindre et apporte une dimension juridique nouvelle à la coopération pour la lutte antitabac.
La Convention propose des mesures relatives à la réduction de la demande et l’offre de tabac.
Il s'agit de mesures financières et fiscales visant à réduire la demande de tabac, de mesures de protection contre l’exposition à la fumée du tabac, de réglementations de la composition des produits du tabac, de réglementations des informations sur les produits du tabac à communiquer, conditionnement et étiquetage des produits du tabac, éducation, communication, formation et sensibilisation du public, publicité en faveur du tabac, de mesures visant à réduire la demande en rapport avec la dépendance à l’égard du tabac et le sevrage tabagique, le commerce illicite des produits du tabac et la vente aux mineurs et par les mineurs ainsi que de la fourniture d’appuis à des activités de remplacement économiquement viables.
Dr Caroline Puech
(Extrait de la revue de presse MediScoop de Laurent Frichet)
